A cette époque, on tirait les rois à coup de dés. L’esclave qui avait la chance d’avoir la fève devenait « Roi d’un jour » et pouvait exaucer tous ses désirs. C'est plus tard que le plus jeune enfant de la famille se met sous la table pour désigner les parts de galette à chaque convive.
Tirer les rois est une coutume tenace que l’Eglise tente d’éradiquer jusqu’à ce qu’elle instaure au Moyen Âge l’Épiphanie. La galette des rois évolue au 16ème siècle lorsqu’un pâtissier italien dénommé Frangipani, invente et offre la recette à Catherine de Médicis. Au 17ème siècle, les pâtissiers portent plainte contre les boulangers pour qu’ils soient les seuls à commercialiser le gâteau.
Au fil des siècles, chacun a mis son grain de sel pour en faire une spécialité régionale. À l’ouest, la pâte feuilletée est devenue sablée. Au nord la brioche se garnie d’une crème au beurre aromatisé au rhum et au sud le gâteau des rois coiffe sa brioche juste de fruits confits.
